Bien avant de voir de jolis pots attrayants sur nos tables du petit-déjeuner, la confiture avait d’autres noms et utilisation.
Dès l’antiquité, des méthodes de conservation apparaissent. Le naturaliste Pline l’ Ancien évoque dans son livre “Histoire naturelle” les différents types de fruits et leur conservation en les faisant cuire soit dans du miel soit dans du vin de raisin. Plus tard au 4ème siècle, c’est au tour de l’agronome Palladius de mentionner des recettes de fruits cuits dans son ouvrage le “De Re Rustica”.
C’est au moment des croisades moyenâgeuses et la rencontre avec le monde arabe que les Français goûtent au sucre cristallisé, élément indispensable à la confection de la confiture. Le mot confiture en lui-même n’apparaît donc qu’au Moyen Age et désigne, dans un premier temps, tout aliment sucré, conservé dans du miel, dans du sucre, dans du vin ou bien dans du vinaigre. Par conséquent, il se trouvait des confitures de fruits mais aussi de légumes, d’herbes et de fleurs. De la même manière, on désignait par confiture les fruits confits, les fruits au sirop, les fruits secs, les bonbons, les pâtes de fruits, les gelées, les massepains, les pastilles et dragées qui ne devinrent confiseries qu’au XIXe siècle.
Les romains étaient les précurseurs européens en récoltant le miel des abeilles pour confire leurs fruits.
Certains, à l’image d’Alexandre le Grand, avaient même déjà entendu parler d’un grand “roseau” qui donne le miel sans le secours des abeilles : la canne à sucre qui sera une denrée, un goût jusqu’à présent inconnus de la société de l’époque. Les confitures commencent alors peu à peu à trouver leur place.
La confiture du Moyen-Âge correspond à des fruits cuits dans du miel et était alors appelée « électuaire » et utilisée comme médicament. Un électuaire, en effet, était un médicament « interne » (en opposition aux pommades et autres traitements externes). Très appréciés lors des banquets royaux, les électuaires restent néanmoins des produits de luxe que seuls les riches pouvaient s’offrir.
Les origines de la confiture
Bien avant de voir de jolis pots attrayants sur nos tables du petit-déjeuner, la confiture avait d’autres noms et utilisation.
Dès l’antiquité, des méthodes de conservation apparaissent. Le naturaliste Pline l’ Ancien évoque dans son livre “Histoire naturelle” les différents types de fruits et leur conservation en les faisant cuire soit dans du miel soit dans du vin de raisin. Plus tard au 4ème siècle, c’est au tour de l’agronome Palladius de mentionner des recettes de fruits cuits dans son ouvrage le “De Re Rustica”.
C’est au moment des croisades moyenâgeuses et la rencontre avec le monde arabe que les Français goûtent au sucre cristallisé, élément indispensable à la confection de la confiture. Le mot confiture en lui-même n’apparaît donc qu’au Moyen Age et désigne, dans un premier temps, tout aliment sucré, conservé dans du miel, dans du sucre, dans du vin ou bien dans du vinaigre. Par conséquent, il se trouvait des confitures de fruits mais aussi de légumes, d’herbes et de fleurs. De la même manière, on désignait par confiture les fruits confits, les fruits au sirop, les fruits secs, les bonbons, les pâtes de fruits, les gelées, les massepains, les pastilles et dragées qui ne devinrent confiseries qu’au XIXe siècle.
Les romains étaient les précurseurs européens en récoltant le miel des abeilles pour confire leurs fruits.
Certains, à l’image d’Alexandre le Grand, avaient même déjà entendu parler d’un grand “roseau” qui donne le miel sans le secours des abeilles : la canne à sucre qui sera une denrée, un goût jusqu’à présent inconnus de la société de l’époque. Les confitures commencent alors peu à peu à trouver leur place.
La confiture du Moyen-Âge correspond à des fruits cuits dans du miel et était alors appelée « électuaire » et utilisée comme médicament. Un électuaire, en effet, était un médicament « interne » (en opposition aux pommades et autres traitements externes). Très appréciés lors des banquets royaux, les électuaires restent néanmoins des produits de luxe que seuls les riches pouvaient s’offrir.